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navigation | juillet 2019 l ma me j v s d « juin 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 catégories all developpement personnel coaching contes & histoires le chèque en blanc pierre, coach et thérapeute, a pour ami – et client – serge, un jeune cadre dynamique qui se plaint sans arrêt du manque d’argent. il n’a pas assez de succès auprès des femmes? c’est parce qu’il ne peut pas les épater et les couvrir de cadeaux. il lui arrive d’être déprimé? c’est parce que sa banque le relance pour un découvert. il veut se mettre à son compte mais n’y arrive pas? c’est parce qu’il n’a pas le capital de départ. “ah, si j’étais né riche… si je gagnais au loto!” pierre n’arrive pas à faire sortir cette idée obsédante de la tête de serge. un jour, lui vient une idée: il lui dit : “aujourd’hui, je vais te faire un chèque en blanc: prend ce qu’il te faut pour être heureux et pour pouvoir faire ce qui te tient à coeur” …et il sort son carnet de chèque, en signe un et le lui donne. serge, un peu abasourdi, prend le chèque et s’en va… 5-6 jours passent et pierre surveille son compte… un peu anxieux tout de même du débit qu’il va peut-être constater. il se demande surtout s’il n’a pas fâché serge. mais rien… pas de nouvelles, ni de serge ni du chèque . pourtant, 2 semaines après, serge revient et lui dit: “voilà, j’ai pris… un euro! j’ai mis des jours à réfléchir au montant qui me rendrait heureux. et, brusquement, j’ai réalisé que je mettais sur le dos de l’argent bien des choses qui n’ont rien à voir: - mon manque d’audace - mon esprit pessimiste - mon manque de créativité - etc. j’ai mis cet euro dans un cadre, et je veux m’en souvenir comme le déclencheur d’une nouvelle vie. je vais changer tout cela en moi, et l’argent viendra de lui-même, j’en suis certain.” la confiance que pierre avait mis en serge était plus grande que celle qu’avait serge en lui-même. stupéfait de constater cela, serge commença graduellement, avec l’aide de pierre, à changer des choses en lui. aujourd’hui, il ne parle plus jamais d’argent. l’argent n’est qu’une monnaie d’échange. c’est une conséquence et non une cause. a chaque fois que je me rends chez serge, je regarde la pièce de monnaie, et je pense à mon propre rapport avec l’argent: est-ce que je possède de l’argent ou est-ce que c’est l’argent qui me possède? si on apporte peu aux autres, on reçoit peu. si on apporte beaucoup, on retire beaucoup. cela peut être sous forme d’argent, d’amour, de reconnaissance, selon nos choix. et pour apporter beaucoup aux autres, il faut tout d’abord s’enrichir intérieurement. auteur inconnu le porteur d’eau et les jarres un porteur d’eau indien avait deux grandes jarres, suspendues aux 2 extrémités d’une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules. l’une des jarres avait un éclat, et, alors que l’autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu’à la maison du maître, l’autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route. cela dura 2 ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d’eau ne livrait qu’une jarre et demie d’eau à chacun de ses voyages. bien sûr, la jarre parfaite était fière d’elle, puisqu’elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille. mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu’elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable. au bout de 2 ans de ce qu’elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s’adressa au porteur d’eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source. « je me sens coupable, et je te prie de m’excuser. » « pourquoi ? » demanda le porteur d’eau. « de quoi as-tu honte ? » « je n’ai réussi qu’à porter la moitié de ma cargaison d’eau à notre maître, pendant ces 2 ans, à cause de cet éclat qui fait fuir l’eau. par ma faute, tu fais tous ces efforts, et, à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l’eau. tu n’obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts », lui dit la jarre abîmée. le porteur d’eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion, répondit: « pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu’il y a au bord du chemin ». au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au coeur. mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu’elle avait encore perdu la moitié de son eau. le porteur d’eau dit à la jarre « t’es-tu rendu compte qu’il n’y avait de belles fleurs que de ton côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite? c’est parce que j’ai toujours su que tu perdais de l’eau, et j’en ai tiré parti. j’ai planté des semences de fleurs de ton coté du chemin, et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin. pendant 2 ans, j’ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. sans toi, jamais je n’aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses. » morale de l’histoire : nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. nous sommes tous des jarres abîmées. certains d’entre nous sont diminués par la vieillesse, d’autres ne brillent pas par leur intelligence, d’autres trop grands, trop gros ou trop maigres, certains sont chauves, d’autres sont diminués physiquement, mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes. il vaut mieux prendre les autres tels qu’ils sont, et voir ce qu’il y a de bien et de bon en eux. il y a beaucoup de positif partout. il y a beaucoup de bon en vous ! ceux qui sont flexibles ont la chance de ne pas pouvoir être déformés. souvenez-vous d’apprécier tous les gens si différents qui peuplent votre vie ! sans eux, la vie serait bien triste. merci d’apprécier amicalement mes imperfections – et, plus important pour vous – d’apprendre à aimer les vôtres. d’autres contes et légendes ? merci de me contacter à reddy@perso-potentiel.com votre nom : (oblig.) votre email : (oblig.) site web : sujet : message : (oblig.) vous mettre en copie (cc) ————————————————————————————————————————— la visite de dieu un brahmane très pieux, tous les jours à son réveil, prenait son bain rituel et partait aussitôt vers le temple, son panier d’offrandes à la main. il allait assister à la prière du matin. de même le midi et le soir, il retournait au temple. ainsi, trois fois par jour, il rendait un culte à dieu. avec ferveur il priait : » seigneur, je viens te rendre visite chez toi, sans que j’aie manqué un seul jour. matin et soir, je te fais des offrandes. ne peux-tu pas venir chez moi ? » attentif à cette prière quotidienne, dieu lui répondit enfin : » demain, je viendrai. « tout heureux il se met à laver à grande eau sa maison. il fait tracer devant le seuil des dessins en pâte de riz. a l’aube, il attache une guirlande de feuilles de manguier à l’entrée de sa maison. dans la salle de réception, des plateaux de fruits, de galettes sucrées et de fleurs s’étalent à profusion. tout est prêt pour recevoir dieu. il se tient debout pour l’accueillir. l’heure de la prière matinale approche. un petit garçon qui passe par là aperçoit, par la fenêtre ouverte, les plateaux de galettes. il s’approche : » grand-père, tu as beaucoup de galettes, là-dedans, ne peux-tu m’en donner une ? » furieux de l’audace du gamin, il réplique : » veux-tu filer, moucheron. comment oses-tu demander ce qui est préparé pour dieu ? » et le petit garçon effrayé s’enfuit. la cloche du temple a sonné. la prière est terminée. » dieu viendra après le culte de midi, attendons-le. » fatigué, il s’assoit sur le banc. un mendiant arrive et lui demande l’aumône. le brahmane le chasse vertement. puis il lave soigneusement la place souillée par les pieds du mendiant. .. et midi passe . . . dieu n’est toujours pas au rendez-vous. le soir vient. tout triste, il att